lundi 30 juillet 2018

c’est beaucoup plus facile de se faire la Belle dans une prison vétuste apparemment...

Colmar : deux frères s'évadent de la maison d'arrêt en creusant le plafond de leur cellule 

DOUBLE EVASION - Dans la nuit de dimanche à lundi, deux frères se sont évadés de la Maison d'arrêt de Colmar, par les toits. 
Une drôle de coïncidence. Alors que l'Inspection générale de la Justice doit rendre son rapport ce lundi sur l'évasion de Rédoine Faïd, deux frères se sont fait la belle, la nuit dernière, à Colmar. L'évasion de ces deux hommes, condamnés pour des faits de vol, a été constatée "lundi matin à 6h30", indique l'AFP.

"Le parquet a été saisi" et "un dispositif de recherche a été mis en place", précise dans un communiqué l'administration pénitentiaire. Selon l'Est Républicain, les deux frères ont réussi à creuser le plafond de leur cellule et se sont enfuis par les toits du centre pénitentiaire. Ils sont activement recherchés. 
Une maison d'arrêt insalubre et vétuste 
Selon le Républicain Lorrain, ces deux hommes seraient des frères, qui purgeaient à Colmar "des peines supérieures à cinq ans de prison pour vols en réunion", mais l'administration pénitentiaire ne confirme pas le lien de parenté. Mais comment ces deux hommes ont-ils pu s'évader si facilement ? La réponse est sans doute à trouver dans l'état des locaux. 

"Il y a eu plusieurs évasions à Colmar par les toits (...) L'administration a essayé de renforcer les plafonds pour éviter les évasions, mais ça n'a pas fonctionné", a réagi auprès de l'AFP la déléguée régionale FO pénitentiaire, Fadila Doukhi. "Ce qui est étonnant, c'est qu'ils soient passés par les toits alors que des travaux avaient eu lieu pour 'bétonner' les plafonds", a indiqué Jean-Claude Roussy, de l'Ufap/Unsa Grand Est. 

"La maison d'arrêt de Colmar est en difficulté, avec des problèmes d'effectifs, des problèmes de structure. Le bâtiment, en centre-ville, est classé et les moindres travaux coûtent extrêmement cher, avec des problèmes de surencombrement", a également indiqué, Jean-Claude Roussy
C’est beaucoup